J'aimerais leur claquer le beignet N°1 : Les enfants dans les pubs.

Certains publicitaires semblent croire, soit parce que la cocaïne leur bouffe le peu de neurones dont ils doivent être naturellement pourvus, soit parce qu’ils prennent les consommateurs français pour des cons, que les enfants dans une pub, c’est très vendeur. C’est l’image de l’innocence, de la cocasserie enfantine, gnagnagna prout prout. Donc, ils nous le servent à toutes les sauces et nous collent des mioches partout où ils le peuvent.
Or; tout parent vous le dira, l’enfant est supportable jusqu’à un certain point, passé lequel on a qu’une envie : lui coller un bon aller-retour sur ses grosses joues pour lui apprendre la vie, et l’envoyer au lit sans dessert et sans télé pour lui montrer qui commande, non mais. Ainsi, j’ai récemment vu plusieurs pubs qui m’ont collés des démangeaisons dans les doigts et presque fait envisager une vasectomie.

Citons tout d’abord l’effroyable gnome a barrette dans les cheveux qui veut “du goût du vrai”, alors que je suis sûr qu’elle ferait une comédie de tout les diables si jamais on tentait de lui faire manger des épinards à la crème avec de la muscade ou une bonne grosse langue de boeuf dans sa sauce piquante aux câpres. Dans l’alimentaire toujours, il y aussi la gamine rousse avec des grosses lunettes qui est particulièrement énervante, et en plus elle parle aux casseroles, alors je serais ses parents, je mettrais le holà direct. Bravo la méthode Dolto tiens !

Ah, une autre aussi, dans une réclame pour je ne sais quelle connerie de gâteau à faire soi-même alors qu’en fait tu rajoutes un oeuf ou du lait a une préparation tout prête. Super. Bref, la gamine ne dit rien du tout, et ne fait rien d’autre qu’un petit signe de tête entendu signifiant “je suis pas une petite merde comme vous, je sais faire des gâteaux”. Une attitude qui appelle la gifle, et qui me donnerait bien envie de militer pour la réhabilitation du martinet dans les écoles et pour la création d’une Brigade des Croque-mitaines, histoire de montrer à ces chieurs en culottes courtes que le règne des enfants-rois est terminé.

Signalons également l’affreux petit monstre qui veut une belle voiture et qui l’a dés ses 9 ans. On a donc un petit connard trop gâté qui, au vu de la bagnole, va grandir pour devenir un connard trop gâté avec des goûts de chiottes de beauf nouveau-riche. Dans une autre pub pour une automobile, il y a ces deux mioches qui jouent à Harry Potter en lançant des sorts d’une voix criarde qui froisse l’oreille de l’homme sensible (c’est moi) d’une façon carrément exaspérante. Satanés mioches, dire que pendant que ceux là nous font chier, d’autres du même âge travaillent en usine ou font la guerre sans moufter.

Enfin bref, je vais pas tous les énumérer, ils sont tous autant de preuves que les combats pour l’IVG et la contraception n’ont pas été vainement menés, et ils mériteraient tous une bonne gifle administrée en criant “MAELYS ÇA SUFFIT” - au passage les parents qui appellent leurs enfants Maelys méritent eux aussi une claque, pour faute de goût aggravée - si ce n’était le fait qu’ils ne sont pas totalement responsables. Il faut blâmer cette caste honnie de la société que sont les publicitaires. Oui c’est eux qu’on aimerait calotter, voire même à qui on aimerait mettre un bon coup de genou dans les parties, après avoir vu 5 fois dans la même journée le même spot crispant avec un gamin pénible. Ah, que cela serait doux ! Peut-être y réfléchiraient-ils à deux fois avant de nous recoller un môme pénible à l’écran. Enfin bon, on peut rêver.

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