Nuisibles Urbains. N°1 : Les chiens et leurs propriétaires.

Le chien est à la vie urbaine ce que le virus du sida est à l’Afrique, un véritable fléau. Les défécations canines souillent les trottoirs de nos belles cités et imposent à l’honnête citoyen un parcours du combattant en l’obligeant à slalomer entre les étrons, alors que l’homme honnête se doit de marcher droit et la tête haute et non le regard vissé au sol afin d’éviter de maculer ses escarpins de matière fécale odorante qui lui mettront au front le rouge de la honte. Toutefois, ce n’est pas tant le chien lui même qui est à blâmer - car ce n’est qu’un animal dont la conscience frustre et brouillonne lui interdit la compréhension de notion comme la propreté des rues, la dégradation des biens de la communauté et le fait que ça va dégueulasser ma paire de Vans – mais plutôt le propriétaire dudit cabot dont le mépris flagrant de toute considération pour la propreté des trottoirs et de mes chaussures est intolérable et mérite les pires punitions corporelles.

Vous l’aurez compris, le chien est une des pires créatures urbaines qui soit quand il est mal dirigé. Pilotés par des maîtres inconscient ou dont la seule préoccupation sur cette terre est de dégueulasser les lieux de passages afin de se venger d’être bête et laid, le chien devient une intolérable nuisance, un véritable problème pour l’homme moderne et urbain. Ajoutons que non content de déprécier trottoirs et mocassins, le nettoyage des crottes à un coût, et qu’il gaspille de précieuses denrées : eau pour le nettoyage, pétrole pour les fameuses « motocrottes », temps qui pourrait être passé à faire quelque chose de plus intéressant. Ses défécations hantent notre quotidien, nous craignons de souiller nos semelles. Réagissons et combattons l’ennemi, cela ne doit plus durer.

Nous allons d’abord voir quels sont les ennemis potentiels et comment combattre cette incivilité qui nous gâche la vie. Nous pouvons distinguer 3 catégories de propriétaires de chiens.

1°) Le vieux à chien.
Le vieux à chien est une calamité. Non content d’être vieux et pénible, l’individu possède un chien. Soit une espèce de petit canidé laid tel le caniche ou le yorkshire, soit un gros mastard pour se protéger des jeunes et des individus un peu trop basanés. Or, le vieux vit dans un monde qui a cessé d’exister quand il est devenu vieux. Dans sa jeunesse, les normes d’hygiène étaient simples concernant les chiens « Ils font là où qu’il y a un caniveau ». Seulement les vieux, la presbytie et l’Alzheimer aidant, confondent largement trottoir et caniveau.

2°) Le punk à chiens.
Si vous vivez dans une ville, même relativement petite, vous avez forcément croisé des punks à chiens. Ces individus mi-hommes mi-bêtes portent des casquettes à clous et des vêtements kakis d’inspirations militaires, alors que toute armée digne de ce nom ne voudrait de pareille engeance bonne pour la potence. Ce n’est pas de bois vermoulu qu’on fait de dignes hommes de guerre et une armée de renom. Ces zazous buveurs de mauvaises bières ont toujours auprès d’eux un ou plusieurs affreux corniauds dégénérés qui font leur besoin au petit bonheur la chance sans le moindre respect des règles d’hygiène en vigueur. C’est proprement intolérable, vous en conviendrez.

3°) Le reste des gens.
Cette catégorie englobe une large variété d’individus irresponsables: père de famille avec son labrador ou son cocker, cailleras à pitbull, pouffiasse à caniche, bref tout individu possédant un chien. Bien sûr, certains d’entre eux sont citoyens et ramassent les merdes de leur cabots ou leur font faire leurs affaires dans des endroits prévus à cet effet, et ce n’est pas eux que nous visons là, mais les individus dont la conscience de la propreté publique est creux comme un morceau de Tragédie.

Alors, que faire pour combattre cette lèpre citadine que sont les chiens et leur propriétaires ? Plusieurs méthodes s’offrent à nous, et nous allons commencer par la plus radicale, soutenues par diverses personnes, notamment l’estimable Jeuf. Il faut préciser toutefois que sa théorie est motivée par une peur irraisonnée des chiens qui lui aboient dessus, non par le fait qu’il en a assez de jouer les acrobates pour éviter un fâcheux désagrément odorant. Néanmoins, sa méthode peut s’appliquer à notre problème. Cette méthode consiste en toute simplicité à éliminer purement et simplement à l’aide d’une injection létale les terroristes à quatre pattes. La solution est d’une clarté épurée : « Plus de chiens, plus de crottes .». Si jamais votre désir de vengeance se teint d’un sadisme caché, vous pouvez recourir à d’autre méthodes plus amusantes : prenez un fusil à lunettes et tirez à vue, empoisonnez-le avec un morceau de viande au cyanure, enlevez le chien et vendez le à un restau chinois qui vous le préparera à la cantonaise, et le fin du fin, donnez lui une tablette de chocolat. En effet, les chiens ne digèrent pas la théobromine, présente dans le chocolat. Ainsi, une tablette de 200 grammes peut tuer dans de longues souffrances un chien de taille moyenne. Les sadiques seront aux anges, mais quand même, merde, gâcher du chocolat pour un foutu clébard, ça n’en vaut pas la peine

Toutefois, cette méthode radicale n’a pas notre sainte-bénédiction. Après tout, le chien n’est qu’un animal frustre et sans conscience, qui ne sait pas distinguer le bien et le mal, alors c’est inutile de lui parler d’hygiène publique et de propreté. Le chien ne vit que pour manger, boire, forniquer dans un but reproductif et dormir, et en plus il ne porte pas de chaussures. Non, nous ne partageons pas la solution radicale d’élimination des chiens. S’il est un coupable à blâmer et à traquer sans relâche, c’est le propriétaire du chien. Et force est d’avouer qu’il est nettement plus drôle de s’en prendre au propriétaire qu’a son clébard. Des milliards de façons de lui faire payer son irrespect des arrêtés municipaux sont à votre dispositions, des drôles, des viles et des carrément malsaines.

Nous allons ainsi voir et décrire quelques unes des multiples techniques pour punir le propriétaire d’un chien de son inconstance et de son mépris. Commençons par la violence, car certains ne comprennent que la menace du poing. Ainsi, si vous êtes plutôt costaud, et que vous vous trouvez en situation d’agression d’un trottoir par une défécation canine, trouvez le propriétaire et forcez le à jeter le tout à la poubelle sous la contrainte d’une grande torgnole sur son groin grêlé. S’il refuse d’obtempérer à la première sommation , recourez à la force.
Toutefois cette méthode est la plus simple, mais la moins drôle. Toujours en utilisant la force brute, il est d’autres façons plus humiliantes (et par conséquent beaucoup plus jouissives) de se venger d’un possesseur de chien. S’il refuse d’obtempérer (ou même si vous êtes d’un naturel violent, avant qu’il en aie eu le temps), faites une clé de bras à l’indélicat et forcer le à mettre le nez et les chaussures dans le caca qui souille le trottoir. Effet garanti. Il pourra se risquer à porter plainte contre vous, mais il écopera aussi d’une amende pour non-respect des arrêtés sanitaires. Si jamais vous êtes l’heureux possesseur d’une arme de poing ou encore mieux d’une arme à feu, à vous les joies de la torture mentale. Sous la menace de votre batte de base-ball ou de votre Glock 9mm, vous pouvez obligez l’infâme possesseur de clébard à faire ce que vous voulez. Se rouler dans les fèces encore chaudes que son monstre poilu vient de produire, l’attraper à mains nues et la mettre dans sa poche, etc. Nous vous recommandons toutefois de porter un masque lors de cette opération, notre Etat décadent ne jugeant pas encore que ces tristes et frustres individus qui font déféquer leur chiens sur nos trottoirs de France méritent pareil traitement.

Enfin vous avez la possibilité d’agir plus subtilement et d’une façon quasi-terroriste. Comment cela ? Et bien il est des méthodes radicales qui certes, seront décriées au début, et vous paraîtrons peut-être un peu ingrates, mais qui vous procureront j’en suis certain un grand amusement et qui finiront par porter leurs fruits.
Tout d’abord une des méthodes les plus « explosives » et spectaculaire et celle dite du « mammouth dans le caca ». Vous n’êtes pas sans savoir que le mammouth est une variété de pétards explosifs particulièrement dévastateur. La méthode requiert rapididité, efficacité et maîtrise de soi. Il faut repérer un étron bien frais dans une rue passante, allumer la mèche de son pétard (que on aura pu enduire d’un peu de retardateur au cas où), l’insérer rapidement et partir d’un pas pressé afin de se trouver hors de portée de l’explosion si vous ne voulez pas être recouverts de merde. Il faut bien sûr faire cela sans vous faire repérer et le faire à plusieurs reprises ceci afin de créer une véritable psychose, car « le dynamiteur de caca » est dans la ville. Nul doute que ça va faire réfléchir pas mal de monde sur la question.

Une autre technique consiste à prendre un contrevenant sur le fait, si possible ramasser la bouse dans une élégante pelle à crotte et suivre le fautif jusqu'à son domicile. Là, vous avez le choix entre poser l’indélicatesse post-digestive dans la boites au lettre de votre proie avec un petit mot (par exemple « Votre chien a laissé tomber ceci dans la rue, je me suis permis de vous le ramener, il serait peut-être content de le retrouver »), ou plus simplement le poser sur le paillasson, toujours accompagné d’une petite lettre. La variante du caca enflammé sur le pas de la porte reste aussi un classique d’une efficacité certaine. Enfin, les plus extrêmes d’entre vous pourront au choix, chier directement sur le paillasson du type ou lui barbouiller sa porte d’entrée façon « shit-art ». Il y a bien évidemment d’autres méthodes moins violentes et moins salissantes. Vous pouvez par exemple faire remarquer au propriétaire du chien que le trottoir n’a pas pour vocation de servir de latrines pour le meilleur ami de l’homme, mais cela ne mène en général à rien. Par contre, si vous lui dites que les crassous dans son genre qui ne respectent pas le bien public devrait être traînés devant la cour, puis vous menacer de porter plainte pour dégradation, ça fait toujours son petit effet.

Toutes ces méthode, vont, j’en suis certain contribuer à l’assainissements de nos pavés urbains. Il faut maintenant que les citoyens de ce pays prennent conscience et surtout que l’Etat se réveille : La France est un pays où l’on condamne les graffeurs à des amendes pour avoir salopé des murs, mais où ceux qui salopent les trottoirs courent toujours. Réclamons des sentences judiciaires comparables pour la bande d’individus grossiers, arriérés et malappris qui font rien qu’a nous obliger à slalomer en centre ville.

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