Parfois, certains hommes, très rares, font des citations grandioses pour se faire mousser. Ils glorifient l'homme, alors que tout le monde conviendra qu'il n'y a vraiment pas de quoi.
L'Homme...je suis plié.

Par exemple l'un d'entre eux, américain, qui affirmait à propos de Shakarov, dissident soviétique assigné à résidence, poliment ignoré par des capitalistes américains souhaitant obtenir des marchés avec Moscou : "La liberté d'un seul homme pèse plus que tout
le commerce internationnal". Balivernes!! Alors que le commerce internationnal, par les quantités énormes de pollution qu'il génère, contribue à une cause tout à fait noble qui est l'annéantissement de l'humanité via la faillite écologique, Sakharov tente de défendre
les "libertés" d'un peuple d'ignares, de cirrhosés, ingrats, qui n'en n'ont rien à faire, de la liberté, pourvu qu'il y ait de la vodka et assez de pommes de terre pourries pour manger. Non franchement, la liberté de Sakharov n'aurait pas dû peser plus d'un dollar de commerce internationnal.

Si vous connaissez d'autres citations pompeuses et pathétique à ridiculiser, faites m'en part sur .

Quel bonheur d'avoir une compagne pour ces jeux anti-humains! Nous nous sommes amusés comme des fous toute la semaine. Je me retrouve une âme d'enfant...

Par exemple, mardi, nous avisâmes sur l'océan un bateau de marchandises allant de la Californie à Taïwan. Nous surgîmes chacun d'un côté du navire en poussant des hurlements : tout l'équipage est mort d'une crise cardiaque, avec des mimiques crispées hilarantes. Les marchandises étaient des produits chimiques volatiles : avant de couler le navire, nous expulsâmes ces produits pour qu'ils rejoignent le nuage de pollution de Los Angeles, qui n'en a presque pas été modifié.

Ou encore, cette petite île isolé du pacifique : je fais une vague partant du nord-ouest, et elle du nord-est. Cinq mille habitants sont noyés, mais ceux qui se trouvaient à l'intersection des deux vagues sont soulevés à des dizaines de mètres au-dessus de l'eau : nous les réceptionnons dans nos tentacules, ils meurent de peur dans d'inimitables convulsions.

Dommage que nous ne puissions vous montrer ça.

Aujourd'hui, alors qu'en face de la côte chillienne je m'interrogeais sur le moyen de noyer les gens perchés sur les Andes, j'ai rencontré...une charmante créature baptisée Léviathonne. Je n'aurai jamais cru que les mutations qui ont abouties à mon corps parfait puisse se reproduire de manière semblable sur une autre thon. Mais les desseins du Très Haut sont insondables.

Ainsi donc, cette délicieuse jeune entitée a été, tout comme moi, façonnée par des mutations provoquées par les déchets de la flotte nucléaire russe, mais près de Mourmansk (tandis que je viens de Vladivostock, je le rapelle).

Aussitôt nous sympathisâmes...vous savez comment l'amour des humains rend mièvres, comment il abêtit, émousse maloncontreusement les pulsions de haine de ces animaux. Heureusement, nous avons été préservés de cette abjecte déchéance : nos éxécrations respectives pour l'humanité s'en sont trouvées renforcées, et nous nous mîmes aussitôt à échaffauder de multiples projets communs pour occir des bipèdes par paquets.
Peut-être viendra-t-elle vous parler aussi un jour, mais elle est très timide.

Je ne sais si tout le monde a bien compris cette notion que j'ai déjà utilisée; elle est pourtant essentielle pour comprendre la folie suicidaire de l'humanité. C'est pourquoi je vais l'illustrer par u