Bubulle

Ne sous-estimons pas le supporter de football, il a un potentiel énorme. Si nous pouvions canaliser la crétinerie destructrice du supporter, nous pourrions créer une armée de fanatiques qui feraient passer les regrettés Haschischins pour les dernières des fiottes. Sauf qu'au lieu de leur promettre un paradis de lait, de miel, de jeunes vierges et de gros pétards, on leur promettrait la victoire de leur club et une trentaine de packs de bière.
Voilà un concept intéressant pour faire monter la haine entre les nations, voire plus simplement entre deux villes d'un même pays. Une piste à développer serait d'acquérir un club de football bien coté au classement, et de lui faire perdre tout ses matchs un à un. Les supporters deviendraient fous furieux et iraient tout casser pour marquer un mécontentement bien justifié. Une autre solution serait d'acheter un arbitre pour qu'il ferme les yeux pendant un match. Ainsi, les joueurs d'une équipe préalablement avertie pourrait jouer n'importe comment et éventuellement molester les joueurs adverses impunément. Là aussi, les supporters, devenus ivres de rage, descendraient dans les rues et tels une armée de soudards ivres et débauchés, brûleraient les voitures, tabasseraient les passants et violeraient les passantes, en criant à la lune leur haine du club adverse. Oh ce serait vraiment merveilleux, une image de décadente fin du monde.
Avec un peu de chance, les gouvernements effrayés supprimeraient tout match de football, et il ne faudrait pas attendre longtemps avant que les maniaques de la balle au pied deviennent fous. Supprimer sa dose à un drogué et vous en ferez ce que vous voulez. Le football, étant lui aussi un opium du peuple, la crise de manque se ferait vite sentir. Il suffirait alors d'intervenir avec force «Moi Bubulle, je légaliserai de nouveau le football si vous m'aider à obtenir le pouvoir!».Simple comme bonjour, non ? Il faudrait étudier cela de façon plus avancée.
Le fanatisme des supporters de foot est comparable au fanatisme des fous de Dieu(x) en ce sens qu'ils ne s'expriment qu'avec la violence. Et qu'on ne vienne pas me dire qu'un supporter n'est pas violent.Parlez-en aux marseillais qui n'aiment pas le foot.
Tiens à ce propos, mon vieux Léviathon, qu'attends-tu pour engloutir cette Babylone crasseuse, laide et surpeuplée qu'est Marseille?

C'est dans cette ville que naquit, dans les circonvolutions du crâne d'un veillard psychorigide et pisse-froid, une dogme philosophique infâme, qui prétend identidier le mal, édifier les lois intangibles de la morales et pire que cela, fait confiance en une prétendue bonne volonté des hommes, veut les "tirer vers le haut" comme ils disent. De plus, ce dogme affirme que la fin ne justifie pas les moyens. Ce dernier point déplaît totalement à Bubulle et moi, alors que nous devons conquérir le monde et éradiquer l'humanité, et que pour ce labeur nous nous devrons d'employer tous les moyens sans nous embarasser de scrupules.
Bien que le viel infatué, auteur de pavés illisibles tels que la "Critique de la raison pure" ou le "Projet de paix perpétuelle" (hahaha!) ait cassé sa pipe depuis deux siècles, je pense que la ville de Kaliningrad doit subir une purge, car elle l'a acceuilli et l'a laissé prêcher avec tant de persuasion que sa morale soit devenue référence et modèle pour un petit noyau d'hommes qui pensent oeuvrer pour le bien de l'humanité (hohoho!).
Pour cela, j'ai un plan machiavélique. Bubulle va voir le vieux dictateur de la Biélorussie, Kaliningrad étant une ville russe. Il indique le jour où je vais déverser les flots sur cette ignoble ville ainsi que ses alentour, jour pour lequel il peut préparer ses armées et envahir l'enclave ainsi que Lituanie. Les soldats de l'Est, dont chacun connaît la courtoisie, la sobriété, l'humanisme, feront l'effet d'éléphants dans une échoppe de porcelaine dans le petit territoire démoli qui ne demandera plus qu'à être achevé.
Quelques missiles nucléaires pointés sur Moscou, voire une prise d'otage de Poutine, dissuadera de toute intervention hostile, ou même toute marque de désapprobabtion de la part de la Russie. La Biélorussie s'agrandira, les humanistes de type kantien auront le moral sérieusement entamé. On dit merci qui?

Tous les jours, je croise dans l'océan des camarades qui me confient leur désarroi. Tel maquereau a eu une nageroire arrachée par un filet à hareng, telle sardine est la seule survivante d'un banc de soeurs et cousines entièrement raflé et emmené non en train, mais en bateau vers un lieu inconnu. On a pas fini d'énumérer les crimes contre la poissonneries qui ont été perpétré par la catégorie d'humains qu'on appelle les marin-pêcheurs.
J'imagine qu'un jour le règne des bipèdes sera renversé, et que nous organiserons un procès contre cette classe d'exucutant, un procès se déroulant dans la baie de Tokyo par exemple.
Lors du procès, ces êtres sans coeur argueront qu'ils faisaient ça pour payer à manger à leur famille (la belle excuse!), qu'ils croyaient que les poissons n'avaient pas d'âme (n'ont-ils jamais vu la sardine survivante pleurer, ou se sont-ils soucier d'écouter les hurlements de la mère carpe à qui ils viennent d'enlever les enfants?), que les humains devaient bien manger (et les pommes de terre, c'est pour les chiens?). À la fin, avant que nos juges n'aient le temps de prononcer la peine de mort, la foule déchaînée des poissons se jettera sur eux et sectionnera le tuyau de leur bouteille d'oxygène.
Quel beau rêve.

Tiens, voilà que l'Organisation des Nations Unies se réveille et maugrée dans la torpeur d'ivrogne impuissant qui lui est familiére quelques trucs comme quoi la pollution des océans devient inquiétante. Oui, c'est pas nouveau. Mais chers membres de l'ONU, on ne vous a déja pas écouté pour l'Irak, alors autant vous dire que vos considérations sur l'état de la planéte, tout le monde se les carre profond.

La depêche AFP annonçant le réveil embrumé du PNUE est à s'étouffer de rire pris au second degré. Juste un extrait, pour le plaisir : "Principal responsable: l'homme". Oui, on se doute que ce n'est ni les comcombres de mer ni les otaries qui déversent pesticides et pétrole dans les eaux internationales. Ou alors leur systéme digestif a muté de belle façon.

On y apprends que 3,5 milliards de personnes tirent leur alimentation de la mer. Je remercie Dieu de ne pas être des ces personnes là. Avec toutes les cochonneries qui trainent dans l'océan, autant manger directement ses propres excréments. Je pense a tout ces japonais mangeurs de sushis. S'ils savaient ce que les poissons ont mangés avant d'être eux-même mangés, ils préféraient surement manger leurs baguettes.

Je reviens aux Nations-Unies. Tout le monde se tamponne des Nations-Unies, plus encore quand elles parlent d'environnement. Les Nations-Unies, c'est un peu comme le Pape au final. C'est décoratif mais ça sert pas à grand chose et quand ça gueule, tout le monde glousse en faisant "mais oui, mais oui."

Allez, polluez; polluez ! Moi je m'en tape, j'ai un systéme de retraitement des eaux utilisé pour les abris anti-atomiques pour changer l'eau de mon bocal.

Tapis au fond de la Tamise, je remonte le fleuve, je surgis en faisant déferlant les flots, et dans les cinq secondes qui suivent, toute la ville se trouve engloutie jusqu'à la ceinture verte. Pourquoi? Parce que les londoniens font parti des clowns, mais ils ne sont vraiment pas drôles. Le temps gris et parfois pluvieux sur la ville n'y est pour rien. Le problème, c'est que les londoniens sont engagés dans une guerre sans merci et impitoyable. Bien pire que la seconde guerre mondiale. Faisons un peu d'histoire : on apprend que sous Churchill la semaine de travail avait été fixée à 60h pour gagner la bataille d'Angleterre. Or que voit-on aujourd'hui ? Les londoniens doivent travailler de l'ordre de 80h par semaine pour pouvoir subsister. Sinon, ils sont écrasés sous les coups de l'ennemi… Ces longues semaines de travail prouves que la guerre est encore plus totale aujourd'hui que hier contre l'hydre nazi.
Mais, contre qui sont-ils en guerre, me demanderez-vous ? C'est simple : ils sont en guerre contre eux-mêmes. On appelle ça la guerre économique. Celui qui ralenti, qui manque de vigilance à un instant, il est immanquablement et irréversiblement dépassé ou écrasé par l'entreprise concurrente ou par le collègue (selon que ce soit une entreprise ou un individu dont on parle).
Mais ce n'est pas la vraie raison pour laquelle il faut engloutir Londres. Ce serait de l'humanisme que d'abréger les souffrances de ces pitoyables bipèdes déments courant dans vainement dans tous les sens. Le plus grave étant qu'en guerroyant entre eux, les humains sont d'un seul ensemble en guerre contre la planète. Plus ces hideux animaux travaillent, plus ils produisent, moins ils laissent de ressources aux suivants, et plus ils laissent de déchets et de pollution des eaux, de l'air.
Ce n'est pas que je sois écolo, mais avec Bubulle il ne nous enthousiasme guère de régner sur une friche industrielle géante, où coulent les déchets chimiques et des flots de malheureux poissons morts dans d'atroces souffrances, et où les humains meurent massivement de cancers, après une agonie pendant laquelle ils ne peuvent obéïr à nos ordres.
C'est parce qu'il faut s'en prendre à un foyer du productivisme que j'envisage d'engloutir Londres. Cette ville tentaculaire charrie du monde entier et dillapide en pure perte des millions de tonnes de ressources chaque jour.
Je trouve d'ailleurs que les plate-formes pétrolières sont un peu trop nombreuses sur la Mer du Nord. Il faudra que je songe à en faucher quelque-unes.

Hammerski moi être. Parler français mal, besoin apprendre. Moi vécu République Populaire Mongolie, moi poisson-ballon mort-vivant. Moi avant nager bocal ambassade soviétique.

Moi but prendre méthodes peuple contre peuple. Moi courant Est, nom secret, allié Bubulle Ouest. Moi représente, mais moi profiter. Moi mercenaire, tout trahir pour destruction.

Mes biens chers lecteurs.

L'avènement de mon régne ne saurait tarder. Comme vous allez le découvrir sous peu, mon armée s'agrandit. De tout les coins du monde, on rejoint ma noble cause. Votre fin est proches amis humains.

Votre dévoué (futur) tyran.