Un délire des humains : le PIB
Les humains font joujoux. Comme des enfants. Ils réclament toujours plus. Plus, plus, plus, on veut plus. Cela se traduit par la volonté de croissance économique, donc du PIB, et ici, on se rend compte de leur aveuglément à vouloir faire augmenté ce PIB, qui ne signifie rien.Si les humains réclament plus d'objets, plus d'énergie, on pourra augmenter les productions des usines, des centrales nucléaires et à charbon. On aura alors une croissance de la production des objets et services, que l'on mesurera en euro ou dollar.Or, les industries produiront pour cela plus de déchets nucléaires et chimiques dont personne ne veut, ces déchets ont évidemment une valeur négative, extrèmement négative. Or ils ne sont pas comptés négativement dans le PIB, ils ne sont pas compté du tout en tant que tel. Pire encore, la croissance de la production de déchets implique la croissance du chiffre d'affaire des entreprises s'en occupant (elle "produisent" plus de traitement de déchets, emploient plus de gens...), donc contribuent à la croissance du PIB.Ce n'est pas une découverte récente, cette idée de l'absurdité du calcul du PIB vient d'intellectuels lors des "Trente Glorieuses". Mais on n'a toujours pas commencé à appliquer, depuis tout ce temps, d'autres méthodes de calcul du PIB prennant en compte les valeurs très négatives de certaines productions, et l'on continue de prôner la Croissance. On concluera que les économistes humains sont quelque peu obtus, bouchés, têtes en bois.