Bubulle

Le blog de Bubulle, le poisson noir misanthrope et Léviathon.

7/19/2004

Un délire des humains : le PIB

Les humains font joujoux. Comme des enfants. Ils réclament toujours plus. Plus, plus, plus, on  veut plus. Cela se traduit par la volonté de croissance économique, donc du PIB, et ici, on se rend compte de leur aveuglément à vouloir faire augmenté ce PIB, qui ne signifie rien.Si les humains réclament plus d'objets, plus d'énergie, on pourra augmenter les productions des usines, des centrales nucléaires et à charbon. On aura alors une croissance de la production des objets et services, que l'on mesurera en euro ou dollar.Or, les industries produiront pour cela plus de déchets nucléaires et chimiques dont personne ne veut, ces déchets ont évidemment une valeur négative, extrèmement négative. Or ils ne sont pas comptés négativement dans le PIB, ils ne sont pas compté du tout en tant que tel. Pire encore, la croissance de la production de déchets implique la croissance du chiffre d'affaire des entreprises s'en occupant (elle "produisent" plus de traitement de déchets, emploient plus de gens...), donc contribuent à la croissance du PIB.Ce n'est pas une découverte récente, cette idée de l'absurdité du calcul du PIB vient d'intellectuels lors des "Trente Glorieuses". Mais on n'a toujours pas commencé à appliquer, depuis tout ce temps, d'autres méthodes de calcul du PIB prennant en compte les valeurs très négatives de certaines productions, et l'on continue de prôner la Croissance. On concluera que les économistes humains sont quelque peu obtus, bouchés, têtes en bois.

L'histoire se répête

En juin s'est déroulé un événement dont bien peu d'entre vous ont du entendre parler : la semaine du développemnt durable. On y expliquait aux citoyens comment agir en faveur de l'envrionnement. On y palabra sur la question du "dévelopement durable", les axes de réflexion, les problèmes théoriques que posent cette notion. La semaine aurait eu un succès très important, selon les sources officielles, les organisateurs.Tout ça me rappelle le feu système de propagande soviétique. Le "succès" de la semaine du développement durable évoque celui des manifestations spontannées, les discours grandiloquents et abstraits sur les problèmes théoriques remémorent la science du marxisme-léninisme, dont les chercheurs dans les instituts ne faisaient que brasser du vent. Enfin, agir pour l'environnement en occident, c'est comme améliorer les conditions de vie du peuple en URSS : on en parle avec des grands discours vide de sens, on en parle avec plein de bonne volonté, on fait quelques petits gestes qu'on met en épingle, mais globalement, la situation ne fait qu'empirer. Par exemple, le gouvernement français a beau vanter les avantages du rail et dire qu'il oeuvre pour son développement, il continue de construire des autoroutes, on supprime aujourd'hui des trains de marchandises par dizaines pour les remplacer par des milliers de camions. Le système dans lequel se trouvent ces problèmes ne comprend qu'il en est la racine, et qu'il faut le remettre complètement en cause pour les solutionner.Pourtant, beaucoup pensent que le système actuel (capitaliste, ultra-libéraliste, productiviste, mondialisation, société de consommation...apellez-le comme vous voulez) est l'abouttissement de l'histoire, le monde à l'état parfait ou presque(reste le problème des 80% de miséreux selon les critères économiques, mais ça sera vite réglé). Ils refusent donc de changer quoi que soit, et ainsi le système possède une importante inertie et ne semble pas prête de changer de cap. C'est pourquoi je garde confiance dans la capacité en l'humanité de s'auto-détruire.

7/15/2004

Notre guerre contre les humains

Dans notre guerre sans merci contre l'homme, Bubulle et moi réussissons a infliger des terribles pertes à l'ennemi. Mais celui-ci répond par une stratégie des plus ignobles, qui accroît notre haine envers cet animal : il prolifère sans cesse. On a beau en occire par noyades, coups de tentacule, déversement de leurs pollutions sur leur figures, guerres attisées, ils reviennent toujours en nombre, parce que les rescapés ont copulé avec l'orgueil d'une espèce qui pense devoir occuper et détruire tout ce qu'elle peut. S'ils pouvaient se contenter d'avoir un population stable, raisonnable, vivant sans trop puiser dans les resources ni polluer comme c'était le cas il y a un demi-siècle, nous les laisserions tranquilles. Mais non, il faut absolument qu'ils soient les plus nombreux, les plus envahissant. Songeant à cela, nous ne pouvons que durcir la lutte et tuer sans remord ni pitié enfants, adultes et femelles enceintes.

7/2/2004

Engloutissons Kaliningrad (suite)

Bubulle m'a narrer comment s'est déroulée la rencontre avec le dictateur communiste, qui est le dernier a porter en Europe le flambeau de notre ex-allié, pour nous poissons voulant éradiquer l'humanité, notre allié et maître et ô combien regretté, le maréchal Staline, Lumière de Toute l'Humanité Progressiste. En effet, la mise en place par lui d'un système ayant causé la mort, en moins de quarante ans, disons à la louche d'une centaine de millions d'humains, force le respect. Il chapeautait et a su maintenir ce système qui broyait des milliers de gens par jour sans répit.
Bref, revenons-en à Bubulle et au dictateur biélorusse Loukachenko. Mon camarade se rend dans son palais, fait les politesses d'usage "Tout va bien chez vous? L'économie, l'amour du peuple, l'armée, l'étroit de l'homme?".
Mais lors de la discussion, tout se gâte. Loukachenko demande des garanties. Il craint en plus de succiter l'opprobe de toute la communauté internationnalet les représailles de la Russie. Il prête même oreille à un conseiller qui lui parle de droit internationnal, de respect des hommes et des peuples...Finalement, il refuse.
Il n'y aura donc pas d'engloutissement de Kaliningrad. C'est dire si l'humanité a encore bien du chemin à faire dans la voie de l'immoralité internationnal.